Un tourbillon de notes deux jours durant
Le week-end des 4 et 5 juin, la Musique Sainte-Cécile de Surbourg a organisé sa fête de la Musique sous le chapiteau du foyer de l’association.
Pour le cru 2016, les musiciens surbourgeois avaient puisé dans la riche réserve musicale nord-alsacienne pour présenter à leurs fidèles amis venus de près et loin une palette de cinq formations parmi les meilleures du territoire.
Samedi soir, c’est devant un public très attentif que l’Harmonie d’Offwiller, dirigée par Robert Cromer, a ouvert les festivités. Ses œuvres variées ont amené de la gaîté parmi les auditeurs, qui ont apprécié tartes flambées ou pizzas au gré des interprétations.
L’ensemble Rhinlandmusikante était sans conteste le clou de la soirée : la curiosité de découvrir ce groupe avait sans doute attiré une grande partie de l’auditoire. Et les musiciens de la bande rhénane n’ont pas failli à leur réputation grandissante : c’est avec brio et jusqu’à une heure avancée qu’ils ont assuré l’animation de la seconde partie de la soirée avec un excellent programme puisé dans le répertoire de la Volksmusik tchèque et allemande.
Dimanche à l’heure de l’apéritif et devant un parterre beaucoup plus dense en ce second jour, la Musique Union de Preuschdorf, sous la baguette d’Alfred Kreiss, a grâce à ses entraînantes mélodies ouvert un autre appétit : l’appétit musical, qui laissait présager l’ambiance festive qui allait régner tout au long de l’après-midi.
Après un bon repas, les convives se sont laissés charmer par l’Harmonie de Hunspach, sous la direction de Louis Stoffel. Comme lors de leur récent concert annuel, les musiciens hunspachois ont su faire apprécier au public leur technicité dans des styles variés, mais aussi leur adaptabilité à l’ambiance chapiteau au fil de deux heures d’une superbe prestation.
Et c’est la Musique Saint-Barthélemy de Durrenbach qui avait l’honneur de couronner les festivités. Sous la direction de Pierre Menrath, les musiciens durrenbachois, qui doivent leur belle notoriété à leur attachement au style Egerländer et à sa maîtrise toujours plus prononcée, ont emporté le public dans un harmonieux tourbillon de valses et de polkas. Ils étaient agréablement accompagnés au chant par Audrey, Jacky, Pierre et Jean-Marie.
Les coups de vingt heures avaient déjà sonné quand la dernière note du « Derrebacher » s’est estompée, clôturant deux jours d’une remarquable ambiance festive que les averses et les bruyants grondements de tonnerre n’ont pas réussi à perturber.
