Les Surburjer Harzwuet ont rempli l’église
Dimanche 15 janvier en fin d’après midi, l’ensemble musical D’Surburjer Harzwuet a une nouvelle fois rempli l’église Saint-Jacques de Lembach à l’occasion de son concert de l’Épiphanie au profit de la rénovation de l’édifice.
Comme d’habitude, c’est Célestin Hittler, qui manie aussi bien le verbe que l’humour, qui a fait la présentation — « haute en couleurs », comme le dira le maire de Lembach Charles Schlosser en fin de concert —, à la fois des œuvres, avec maints détails, et des solistes en mettant l’accent sur les chanteurs Bernard Weiss, Simone et Rémy Schmitz.
Les concerts de l’ensemble surbourgeois, placé sous la direction du compositeur et arrangeur Renaud Schmitz, se suivent mais ne se ressemblent pas et l’auditoire lembachois a pu découvrir que la relève est assurée au travers de la chorale des enfants. À la sortie de l’église, les commentaires ont été forts élogieux : « De warn àls besser ! ».
C’est sur un air de fanfare que s’est ouvert le concert, avant que le président du conseil de fabrique local Sylvain Jost ne souhaite la bienvenue au groupe. Avec le speaker, il a pu saluer le curé Jean-Luc Caspar, le père Arnaud, le maire Charles Schlosser et le président de la communauté de communes Sauer-Pechelbronn Jean-Marie Haas. Après Koledy , un air tchèque parlant d’amitié, et Rondeau , le public a pu applaudir un vibrant solo de Bernard Weiss dans Minuit, Chrétiens.
À suivi le classique Triumph March aus Aïda , avant que l’ensemble n’enchaîne avec Il est né le divin Enfant , en y associant les enfants, et toute l’assemblée sur Les Anges dans nos campagnes.
Les chanteurs ovationnés
Les voix d’enfants, « Les jeunes pousses » Hugo, Romane, Romy, Léonie, Louis, Andréa et Chloé, ont encore brillé dans Kling Glöckchen kling et L’Enfant et l’oiseau , hymne à la paix de Marie Myriam (1977).
Le répertoire comportait d’autres extraits d’œuvres thèques ( Vanocni Cas et Prozpevujte Andelove ), des mélodies plus proches comme Gabriella sang et Mähricher Tanz n° 4. Les airs comme White Christmas – Bile Vanoce , Wenn ich ein Glöcklein wär et Ein bisschen Frieden ont permis d’ovationner particulièrement le trio de chanteurs, accompagné par Renaud Schmitz pour Le Chant du prisonnier , exécuté a cappella. Rémy Schmitz a à nouveau fait vibrer l’auditoire avec le Wolgalied merveilleusement interprété en solo.
L’église Saint-Jacques a fourni à la prestation des musiciens et chanteurs son acoustique au top, la bonne gestion de la sono par Léa Schmitz et Jean-Marie Fuchs ayant fait le reste. Le public était aux anges, et a manifesté son plaisir par des applaudissements soutenus, faisant revenir les Harzwuet pour un double bis : Eine Negermama avec son duo de voix d’hommes et Kumbaya chanté par le trio.
Avant les rappels, le maire Charles Schlosser, dans son mot de remerciement, a résumé le sentiment général : « Il faudrait laisser retentir à l’infini ces airs merveilleux ! »