Un cocktail musical dans la bonne humeur
Dimanche 15 octobre, la musique Sainte-Cécile invitait à sa traditionnelle fête « Bie uns im landel » à Surbourg. Comme à l’accoutumée , les organisateurs de la fête « Bie uns im landel » proposaient à leur public, dimanche dernier à Surbourg, de passer un agréable moment en compagnie de talentueux musiciens qui ont présenté un cocktail musical dans la bonne humeur.
Pour la première fois, l’événement se déroulait dans la nouvelle salle des fêtes qui se prête remarquablement bien à ce genre de manifestation grâce à une excellente acoustique et un confort enviable.
Des compositeurs de Bohème et de Moravie
Pour le déjeuner, les organisateurs proposaient une copieuse choucroute royale suivie d’un kougelhof glacé, servis en un temps record par une équipe de bénévoles efficaces qui n’ont pas chômé.
Devant une salle comble, les instrumentistes de la musique Sainte-Cécile sous la direction de Renaud Schmitz ont charmé leur public lors de l’apéritif concert essentiellement composé de morceaux choisis dans le répertoire des compositeurs de la Bohème et de la Moravie. Accompagnés au chant par Simone et Rémy au meilleur de leur forme ils ont chanté entre autres Böhmischer Wind l’une de leurs chansons fétiches. Ainsi valses, polkas et autres rythmes ont mis en appétit les danseurs qui évoluaient sur la piste devant l’orchestre.
En milieu d’après-midi l’arrivée de l’ensemble musical Homberle-Bläch-Band originaire du Kinzigthal, en Allemagne, a fait monter d’un cran la chaleureuse ambiance qui régnait dans la salle. Douze joyeux drilles qui ne manquaient pas d’originalité dans leurs tenues disparates avec des instruments dont certains semblaient sortis du magasin d’antiquités, ne s’encombraient pas de partitions mais provoquaient l’hilarité du public.
Un ensemble déjanté venu d’Allemagne
Cet ensemble déjanté qui jouit d’une belle réputation Outre-Rhin fête cette année ses quarante ans d’existence. Sous la direction du pittoresque Rudell, musicien et blagueur, ils ont entonné une vigoureuse Schwarzwald Marie accompagnée par le public. Puis pendant deux heures, s’enchaînaient des mélodies dans le style « Gaudi-musik » propre à chauffer la salle en un rien de temps pour finir avec le mythique Haguenauer, cher aux Rhinwagges.
Après cet épisode burlesque mais très apprécié, les Surburger Harzwuet ont pris la relève pour animer la fin d’après-midi avec une joyeuse tanzmusik de leur cru, histoire pour les danseurs de continuer à se défouler et pour les autres de les applaudir.